• Les nouveaux programmes de la maternelle ont été publiés en mars 2015 : 

http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=86940

• Ils rentreront en application dès la rentrée en septembre 2015.

• Voici une série de questions élémentaires sur ces programmes, pour se familiariser avec eux : 

1 - Quels sont les cinq domaines d’apprentissage ?

 

1) Le langage
2) L’éducation physique 
3) Les arts 
4) Les mathématiques, la pensée
5) La découverte du monde

 

-------------------------------------------------------------------------------

6 – Quels sont les partenaires de l’enseignant de maternelle ?

 

Les partenaires privilégiés sont ceux qui contribuent au bien-être de l’élève : 
- L’Atsem
- Le personnel de cantine
- Les enseignants de cp (liaison maternelle /élémentaire)
- Les animateurs
- Les partenaires extérieurs à l’école
- Le rased

 

-------------------------------------------------------------------------------

11 – Comment transmet-on les valeurs républicaines à la maternelle ?

 

- La classe constitue une communauté d’apprentissage
- Dans la classe, la laïcité et l’ouverture aux cultures sont imbriqués
- L’enfant apprend progressivement à devenir élève
- Il apprend à comprendre le rôle de chaque adulte de l’école
- Il apprend la fonction de chaque espace
- Il apprend les règles de la vie en groupe
- Il voit que l’on accueille des personnes en situation de handicap
- Il constate que garçons et filles sont traités équitablement
- Il constate d’une façon plus générale que les enfants sont traités avec équité

 

-------------------------------------------------------------------------------

17 – Comment améliorer le langage oral des enfants ?

 

- On ralentit le débit, on articule avec soin, on fait des phrases courtes et correctes
- On manifeste de la bienveillance devant les premiers essais
- On propose des améliorations dans les formulations
- On travaille la prise de parole en groupe
- On travaille sur des phrases de plus en plus longues et complexes
- On propose un cadre bienveillant et sécurisant pour que tous osent s’exprimer
- On travaille les situations de langage indirecte : reconnaitre, rapprocher, catégoriser, se former des images mentales…

 

-------------------------------------------------------------------------------

22 – Comment mener un travail efficace en graphisme ?

 

- Prendre conscience que c’est un travail de longue haleine, qui est complexe
- Les exercices graphiques sont différents des activités d’écriture elles-mêmes
- En M.S., les élèves débutent les activités d’écriture
- En milieu de G.S., les élèves s’exercent à l’écriture cursive, grâce notamment à leur prénom

 

-------------------------------------------------------------------------------

27 – A quoi servent les activités physiques ?

 

Elles développent de nombreuses compétences :

- Le développement moteur, sensoriel, affectif, intellectuel, affectif de l’enfant

- Le développement de son imagination, de ses sensations, de son équilibre, de sa latéralité, de son image corporelle

- L’exploration des capacités physiques

- La capacité à se situer dans l’espace et dans le temps

- Le développement de la coopération

- Le respect des autres, des différences

- La lutte contre les discriminations et les stéréotypes associés

- L’éducation à la santé

- Le plaisir du mouvement et de l’effort

- La connaissance et le respect de son corps

 

28 – Quels sont les principes généraux à respecter pour une séance d’activité physique ?

 

- Une séance quotidienne de 40 min environ 

- Des activités variées, différenciées

- Des activités programmées sur l’année et sur le cycle

- Des séquences suffisamment longues pour des temps d’appropriation suffisants

 

29 – Quelles évolutions durant les activités physiques ?

 

- La durée de l’effort est augmentée et mesurée, par une chanson par exemple

- Les activités sont progressivement combinées : courir, lancer…

- Des objets sont utilisés : ballons, sacs, anneaux…

 

30 – Peut-on faire prendre des risques aux enfants ?

 

L’adulte propose des situations nouvelles pour que les enfants prennent des risques mesurés et développent de nouvelles sensations : escalader, se suspendre, ramper, se renverser, rouler, flotter, pédaler, glisser…

---------------------------

31 – Que proposer comme activités artistiques ?

 

- Improviser, inventer, créer

- Utiliser son corps

- Alterner le rôle d’acteur et celui de spectateur

- Développer l’écoute sous toutes ses formes (bruitages, etc)

- S’inscrire dans un projet collectif

 

32 – Apprend-on à collaborer, coopérer, s’opposer ?

 

Oui ! le jeune enfant apprend à prendre en compte l’autre, à se centrer sur un seul rôle, à affronter ses camarades dans un jeu déterminé.

 

33 - Que doit savoir faire un élève à la fin de la maternelle en ce qui concerne les activités physiques ?

 

- Courir, sauter, lancer de différentes façons avec du matériel varié, dans un but précis

- Enchainer actions et déplacements

- Se déplacer avec aisance dans des environnements variés

- Construire et conserver une séquence d’actions

- Coordonner ses gestes lors des rondes et jeux chantés

- Coopérer et se coordonner avec les autres

-------------------------------------------------------------------------------

34 – Quelles peuvent être les activités artistiques ?

 

Les activités artistiques sont issues des arts visuels, des arts du son et des arts du spectacle vivant.

 

35 – Quels sont les arts visuels ?

 

Les arts visuels comprennent : 
- La peinture
- La sculpture
- Le dessin
- La photographie
- Le cinéma
- La bande dessinée
- Les arts graphiques
- Les arts numériques

 

36 – Quels sont les arts du son ?

 

Les arts du son comprennent : 
- Les chansons
- Les musiques instrumentales
- Les musiques vocales

 

37 – Quels sont les arts du spectacle vivant ?

 

Les arts vivants comprennent : 
- La danse
- Le théâtre
- Les arts du cirque
- Les marionnettes
- Le mime…

 

38 – Quels sont les objectifs des activités artistiques ?

 

Il y a 3 objectifs principaux : 
a- Le premier objectif est de développer le goût artistique des enfants à travers des activités variées, ludiques, ouvertes, fréquentes
b- Le second objectif est de découvrir différentes formes d’expression artistique, en variant les propositions artistiques, avec 10 œuvres abordées au cours du cycle
c- Le troisième objectif est d’exprimer ses émotions et ses choix face aux œuvre à travers des opinions, des préférences, des goûts qu’on les aide à formuler

 

39 – Comment enrichir les productions plastiques et visuelles ?

 

L'enrichissement des productions dépend de l'organisation de classe : 
- Aménagement d’un espace dédié au dessin libre, avec tout le matériel à disposition
- Observations des productions
- Comparaison avec les techniques des artistes
- Observation de l’évolution des productions des enfants
- Compléter et créer des graphismes décoratifs
- Travail à partir des couleurs primaires
- Réalisation en volume
- Observation d’images, distinction entre la réalité et sa représentation

 

40 – Comment enrichir l’univers sonore ?

 

L'univers sonore se développe de plusieurs façons : 
- Travail sur la voix sous toutes ses formes : parlée, chuchotée, criée, chantée, imitations, bruits…
- Chant collectif en groupe restreint
- Chansons traditionnelles et modernes, accessibles
- Découverte des percussions 
- Découverte des instruments regroupés en familles simplifiées
- Ecoute musicale à partir d’œuvres contrastées

 

41 – Comment faire découvrir les arts du spectacle vivant ?

 

- L’usage du corps qui en est fait s’éloigne des modalités quotidiennes et fonctionnelles
- Travail sur l’expression poétique du mouvement
- Travail sur l’imitation et l’improvisation

 

42 – Quels sont les compétences attendues à la fin du cycle pour les pratiques artistiques ?

 

- Choisir différents outils, médiums supports en fonction d’une consigne ou d’un projet

- Dessiner pour représenter, illustrer, copier, inventer

- Reproduire et inventer des graphismes

- Réaliser des compositions plastiques

- Mémoriser comptines et chansons avec expressivité

- Jouer avec sa voix en variant timbre, intensité, hauteur, nuance

- Repérer et reproduire des rythmes simples

- Décrire une œuvre artistique

 

- Proposer une solution face à une œuvre artistique

-------------------------------------------------------------------------------

43 – En mathématiques, quels sont les aspects du nombre à travailler ?

 

A travers de nombreuses activités, les enfants apprennent que les nombres ont une valeur ordinale et une valeur cardinale. C’est la construction de la notion de nombre. Le nombre sert à repérer le rang d’un élément dans une collection. Il sert également à mémoriser la quantité. Les nombres inférieurs à 10 doivent pouvoir être décomposés.
La connaissance de la suite orale des nombres, bien stabilisée n’est pas suffisante mais elle est nécessaire.
Les enfants s'exercent à écrire les nombres.
Dénombrer est différent de compter-numéroter.

 

--------------------------------------------------------------------------------------

 

50 – Que travaille-t-on en ce qui concerne le temps ?

 

Il y a 2 domaines à travailler dans le domaine du temps : 
a- Se repérer dans la journée
b- Se repérer dans la semaine, le mois, les saisons
Le temps historique sera abordé à l’école élémentaire.

 

-------------------------------------------------------------------------------

57 Comment découvrir le monde vivant ?

 

Le monde vivant est découvert à partir de l’observation de la vie animale et végétale.

 

1 – Pourquoi est-ce si important ?

Éduquer consiste à élever, à rendre autonome, pour que l’enfant puisse prendre des décisions par lui-même.

C’est difficile de l’accepter complètement parce que le fait que l’enfant soit dépendant de nous permet de le garder près de nous plus longtemps. C’est ce que l’on croit en tout cas. En fait, ce n’est pas le cas. L’enfant sera reconnaissant à ses parents de l’avoir préparé à la vie des adultes. De plus cela relève d’une confusion : il ne s’agit pas de rendre notre enfant incapable de se gérer pour le garder auprès de soi. C’est au plan affectif que l’on souhaite conserver et cultiver une relation de qualité.

La vie en société comporte des obstacles nombreux!

2 – Comment y parvenir ?

-          Sur les questions scolaires : demander à son enfant de s’exprimer, par des questions ouvertes : qu’est-ce que tu as fait ? qu’est-ce que tu as compris ? Comment fais-tu pour ? et non des questions fermées : le maitre est gentil ?tu as bien travaillé ? tu as compris ce que je t’ai expliqué ?

Vérifier ce que l’enfant a compris en le faisant faire : il doit parler, expliquer, écrire, faire, ce n’est pas à l’adulte de le faire !

-          Sur les questions non scolaires : c’est peut-être le plus important en famille, les parents sont tous également capables en la matière :

     Parler / écouter : le laisser parler, ne pas parler pour lui, ne pas lui dire comment il se sent, ne pas répondre à sa place, le laisser dire ce qu’il veut dire même si dans un second temps on lui fera part de notre désaccord.

     S’habiller, se déshabiller, se doucher, se laver la tête : tout enfant de l’école élémentaire est capable de le faire, parfois avec une petite aide (l’eau chaude, un bouton récalcitrant), souvent depuis des années, et surtout s’il a eu le temps de s’y exercer des centaines de fois…

     Mettre la table, débarrasser, aider à porter les courses, aider les parents : il en est capable, c’est aussi son devoir de participer à la vie de famille ; « il est encore petit » signifie quoi ? Si l’enfant n’est jamais mis à contribution, il n’acceptera pas facilement de le faire plus tard…à l’adolescence ?

     Ranger ses jouets, ses affaires : idem.

Cela ne veut pas dire qu’il fait tout mais il n’y a pas beaucoup de domaines où il ne peut rien faire.

 

 

 

 

Un local pour les parents, ce serait...

–        un lieu pour discuter, échanger :

➢  rencontres entre parents délégués (préparation des élections, des conseils d'école)

➢  rencontres individuelles parents/enseignant. Ce serait un endroit neutre. Alors qu’en classe où les parents sont reçus habituellement, on est assis sur des petites chaises, parfois face au tableau, sur le territoire de l’enseignant.

➢  rencontre parent(s) délégués/parents de l'école (permanence) 

➢  rencontres entre parents : pour parler de façon informelle de l'école, en ayant le droit de critiquer, de questionner, sans qu'une parole officielle, institutionnelle, ne vienne de suite la contredire : bref, un lieu appartenant aux parents où la parole circule librement. On peut se voir, échanger, partager un moment convivial, informer les autres parents,  se sentir aussi un peu chez soi à l’intérieur de l'école.

➢  rencontres ouvertes à tous (parents, enseignants, personnel du claé,...) : ce serait aussi le lieu  de discussions autour de la parentalité (les devoirs, l'autorité,...)

–        un lieu d'entraide : réfléchir à ce qu'on pourrait faire pour les devoirs (par ex, quelques parents de CE2 pourraient se retrouver dans cette pièce avec leurs enfants et voir ensemble comment travailler les devoirs de la semaine...), le délégué qui fait la permanence pourrait par exemple : accueillir les familles qui arrivent en cours d'année, proposer aux parents qui ne lisent pas notre langue de leur expliquer les documents collés dans le cahier de correspondance....

–        un lieu convivial : une machine à café, des biscuits, une bouilloire, des tisanes et du thé,  des dessins d'enfants de l'école en guise de décoration...Et on pourrait prévoir 2-3 jeux (feutres, feuilles, jeux de construction, voir des jeux pour des bébés pour les jeunes parents) pour occuper les enfants (petits frères et sœurs éventuellement présents aux rencontres).

–        un lieu pour s'informer : proposer de la documentation sur l'école et les parents, des affiches décrivant des initiatives passées des parents délégués, des affiches présentant les associations de parents, fcpe et peep, des dépliants indiquant les horaires de l'école, le règlement de l'école, les sorties prévues par le claé, des dépliants présentant le rased, une affiche récapitulant toutes les coordonnées en lien avec l'école, des cartes avec les bonnes adresses du quartier (salon de thé...), un classeur avec des idées de sorties à faire avec les enfants dans les environs, des petites annonces (par exemple : « il y a une pièce sympa pour les enfants en ce moment à tel théâtre,... »), le dépliant du 115 de Toulouse : pour les familles en détresse, le "calendrier" de l'année scolaire : avec des dates clés : la semaine de la poésie, des maths, etc, les dates des conseils d'école, de la fête de fin d'année, des arts à Monge, des vacances, etc, jours fériés, commémorations importantes, et d'autres choses que le site de l'éducation nationale décrit régulièrement sur sa page d'accueil.

–        un lieu pour stocker diverses choses utiles aux parents : réserve de vêtements pour ceux qui en ont besoin, quelques manuels scolaires, des cahiers de vacances récupérés de ci de là, quelques ouvrages sur la parentalité, un système d'étiquetage pour les vêtements (qui se perdent facilement, surtout s’ils ne sont pas marqués)

 

–        un lieu pour donner son avis : avec une boite aux lettres pour les remarques et les suggestions

Suivre sa scolarité

 

     Pour accompagner son enfant dans le travail scolaire, et pour mesurer ses progrès et son niveau, les parents peuvent jouer un rôle important. Voici quelques exemples :

• -          Prendre connaissance des programmes :

 

http://www.education.gouv.fr/cid38/presentation-des-programmes-et-des-horaires-a-l-ecole-elementaire.html

 

Les textes officiels sont proposés sur le site du Ministère de l’Education Nationale

 

• -          Comprendre les programmes et les attentes scolaires :

 

http://www.academie-en-ligne.fr/default.aspx

 

le site du Cned propose des leçons et des exercices pour tous les niveaux et toutes les matières. Les contenus sont plutôt traditionnels mais ils permettent de se représenter vraiment ce qui est travaillé à l’école

 

• -          Contrôler et limiter le recours aux écrans : il est de bon ton de dire qu’il faut vivre avec son temps, que cette jeunesse-là est née avec le numérique et qu’elle y excelle. Tout cela est erroné. La question principale à se poser est : de quoi un enfant de 6, 8 ou 10 ans a-t-il besoin pour bien grandir ?

Qu’il s’agisse de s’instruire ou de se divertir, quelles sont les activités les plus enrichissantes, constructives, épanouissantes ?

Poser la question, c’est déjà y répondre en partie : la télévision, l’ordinateur, le recours à Internet, les tablettes, les smartphones, les consoles de jeu vidéo sont plaisants et parfois utiles. Mais un enfant a surtout besoin de trois choses :

-          Apprendre en faisant, en agissant, en utilisant ses mains et son corps, le développement de l’intelligence passe par là.

-          Se divertir, se défouler, d’abord par le mouvement : sport, activités physiques de toutes sortes.

-          Communiquer, échanger, partager, rire, se confronter aux autres                     

 

 

Les écrans ne peuvent avoir qu’une place accessoire dans cette perspective !

On limitera donc la durée devant les écrans et l’on n’hésitera pas à interdire des activités numériques qui nous paraissent inappropriées (trop violent, trop rapide, bêtifiant, idéologiquement contestable, sexiste, etc). Ce qui suppose de s’informer, par exemple, sur les jeux vidéos et, pourquoi pas, de les tester et de jouer un peu avec son enfant.

 

 

• -          Parler à son enfant de ses résultats : difficile sans l’enseignant ou le livret scolaire parce que l’enfant a du mal à savoir où il en est, le but peut être justement de l’aider à en prendre conscience.

-          Assumer de manifester une attente scolaire vis-à-vis de son enfant :

Pourquoi ?

A - parce que le travail scolaire est important, il permet d’apprendre, de travailler au sein d’un groupe, il permet d’apprendre l’importance des efforts ;

B - parce que les parents qui ne manifestent pas d’attente ouvertement mettent leurs enfants dans une situation ambiguë, où les enfants sentent l’exigence cachés, peut-être plus fortement et de façon plus culpabilisante encore (on est content quand un bon résultat revient à la maison et vice-versa), l’argument de ne pas leur mettre la pression n’est pas tout à fait opérant ;

C – parce qu’une fois qu’on a des attentes explicites, on peut les nuancer dans le temps : on demande des efforts, pas seulement des bons résultats, on demande du sérieux dans le comportement, pour lequel la réplique « mais je n’ai pas bien compris » ne marche pas, on demande une évolution vers une amélioration, à partir d’où en est l’enfant : cette approche permet à tout enfant, quel que soit son niveau initial, d’être valorisé dans ses efforts. Il n’est pas jugé par rapport à une norme extérieure (ses camarades, une évaluation lambda), mais par rapport à son propre niveau. En E.P.S. tout le monde le reconnait volontiers, c’est valable pour les autres matières.